Tourisme : « les Hautes-Alpes confirment la performance de l’été 2020 » selon l’Agence de Développement
Dans les Hautes-Alpes, si l’économie touristique de la saison d’hiver 2020-2021 s’est effondrée avec la fermeture des remontées mécaniques, l’été 2021 au contraire, est venu confirmer le succès de l’année précédente estime l’Agence de Développement.
L’été 2020 – « année de tous les records » – avait enregistré une augmentation de 11 % du nombre de nuitées par rapport à 2019. C’était l’année du premier déconfinement, opéré juste avant la saison haute et qui avait entraîné une sorte de libération voire de « folie mercantile » selon les mots du directeur de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes Yvan Chaix. L’espérance des acteurs du tourisme était que ces bons résultats 2020 traduisent une évolution durable de la demande bénéfique au département. Avec une baisse de 1,8 % seulement des nuitées cet été, leur vœu pourrait être exaucé. Analyse du directeur de l’Agence de Développement Yvan Chaix.
Si les « ailes de saison » – les périodes qui précèdent et suivent les mois de juillet et août – sont vues par les élus locaux comme un potentiel de développement de la fréquentation, elles restent pour le moment relativement anecdotiques pour le directeur de l’Agence de Développement. Cet été encore, trois semaines du mois d’août ont concentré les deux-tiers de l’activité touristique estivale.
Pour autant la fréquentation des ailes de saison augmente depuis plusieurs années. La commune d’Embrun a enregistré une hausse de 15 % sur le mois de juin 2021 et l’adjointe au développement touristique Audrey Céard s’attend à un résultat similaire pour le mois de septembre.
Autre point à noter, Serre-Ponçon affiche une meilleure performance que les autres destinations des Hautes-Alpes.
Pour les chiffres définitifs liés à la consommation estivale, il faudra patienter encore quelques jours mais le département s’orienterait à priori vers un moins bon score qu’en 2020. Selon l’Agence de Développement les explications sont à chercher du côté d’une météo capricieuse en juillet, d’une situation sanitaire qui s’est dégradée cet été en France, de la mise en place du Pass Sanitaire et du niveau exceptionnel de consommation de l’été 2020 qui avait été accentué par l’effet du premier déconfinement.