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Pour une reconnaissance du métier de sage-femme

Ce mercredi étaient organisées partout en France, y compris devant l’hôpital de Gap, des mobilisations de sages-femmes, à l’occasion de la journée internationale consacrée à cette profession. Elles demandent une reconnaissance de leur statut et de meilleures conditions de travail.

Leur rôle ne se résume pas uniquement à mettre des bébés au monde : en France, les compétences des sages-femmes sont beaucoup plus larges, rappelle Anaïs Hermand, qui exercé pendant plusieurs années comme sage-femme à l’hôpital de Gap, et qui s’installe désormais en tant qu’échographiste en gynécologie obstétrique.

Un champ d’action peu connu de la population, et surtout peu reconnu par les pouvoirs publics, estime Anaïs Hermand.

La mobilisation de ce mercredi fait suite à des manifestations hebdomadaires, tous les mardis, partout en France, depuis le mois de novembre. Une initiative déclenchée par des sages-femmes qui se disent « oubliées » du Ségur de la Santé de l’été dernier.

Pour Anaïs Hermand, ce manque de reconnaissance peut s’expliquer par différents facteurs : la rapide évolution du métier de sage-femme ces 20 dernières années, le fait que cette profession soit composée à 98 % de femmes, et qu’elles soient peu nombreuses, environ 23 000 en France dont une cinquantaine dans les Hautes-Alpes.

Autre revendication portées par les sages-femmes qui se mobilisent : de meilleures conditions d’accueil de leurs patientes.

La mobilisation des sages-femmes va se poursuivre, sur la lancée des derniers mois. Anaïs Hermand résume les demandes concrètes formulées auprès du gouvernement.