Plein boom pour l’immobilier haut-alpin

+ 35 % : c’est la hausse du nombre de transactions immobilières enregistrée dans les Hautes-Alpes en un an (de septembre 2020 à septembre 2021), un chiffre qui dépasse de 15 points le niveau national.

Pour François Janquart, président de la chambre des notaires des Hautes-Alpes, ces chiffres sont révélateurs d’une tendance de fond.

Et en effet, les résidences secondaires représentent 45 % de l’ensemble du parc immobilier haut-alpin. Une tendance qui ne se dément pas puisque, durant l’année écoulée, les acheteurs extérieurs au département ont réalisé 52 % des transactions (à titre de comparaison, ce chiffre n’est que de 28 % au niveau national).

Si l’on considère maintenant la progression par type de biens les chiffres sont les suivants : +48 % pour les appartements neufs, 29 % pour les appartements anciens, +42 % pour les maisons, et +35 % pour les terrains à bâtir.

Par ailleurs, la hausse du nombre de transactions s’accompagne d’une augmentation des prix.

Mais si vous souhaitez acquérir un appartement neuf, il faudra doper votre porte-monnaie, car le prix moyen atteint 3650 €/m², en hausse de 3 % sur un an.

Si vous visez une maison, il vous faudra prévoir un budget de 228 000 € en moyenne, avec des écarts qui vont pratiquement du simple au double entre le Buëch et l’Embrunais-Guillestrois. Et si vous souhaitez faire construire, comptez en moyenne 90€/m² pour acquérir un terrain.

Si ces chiffres vous donnent des angoisses à l’idée de négocier un prêt avec votre banquier, sachez pourtant que l’immobilier haut-alpin était encore plus cher il y a quelques années.

En tout cas, les prix repartent à la hausse. Pour conclure, on retiendra que le secteur le plus cher reste le Briançonnais, mais l’Embrunais-Guillestrois le rattrape. Et c’est dans le grand Buëch où les prix de l’immobilier demeurent les plus abordables.