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Les psychologues protestent pour préserver leur pluralité

Les conséquences psychologiques des périodes de confinement, du télétravail, des cours en distanciel et autres mesures de distanciation physique et sociale entraînent une augmentation des consultations auprès des psychologues, dont les agendas se remplissent plus vite qu'à l'accoutumée.

La profession a décidé de se faire entendre via une journée d'action demain jeudi 10 juin, une journée nationale relayée dans les Hautes-Alpes. Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est un arrêté en date du 10 mars dernier. Le texte prévoit un remboursement des consultations, ce qui n'est pas le cas actuellement, mais aussi une limitation de leur nombre. Laurence Merle, psychologue à l'hôpital de Briançon, dénonce un manque de concertation avec les professionnels.

L'arrêté prévoit notamment que pour les enfants de moins de 7 ans le remboursement des consultations psychologiques sera soumis à une prescription d'un médecin généraliste, qu'il sera limité à 10 séances avec des tarifs qui, selon Laurence Merle, « ne permettront pas aux collègues en libéral de survivre ».

Par ailleurs, les psychologues qui manifesteront demain exprimeront leur refus catégoriques d'un ordre professionnel. Laurence Merle explique pourquoi.

Les psychologues des Hautes-Alpes invitent à un rassemblement demain, jeudi, à 13h30 devant l'hôpital de Briançon.