Train de nuit Paris-Briançon en gare de Paris Austerlitz / Photo ram05

Le train de nuit Paris-Briançon sera de nouveau fortement perturbé cet automne

D’importantes perturbations sont annoncées pour la ligne de nuit Paris-Briançon à l’automne 2025.

Alors que les trains roulent comme prévu pendant toute la période touristique de juillet et août, moins d’un sur trois circulera entre début septembre et mi-décembre, selon les prévisions publiées par la SNCF. Le service sera assuré principalement certains vendredis, samedis et dimanches.

Pour leur majorité, les liaisons nocturnes seront réalisées par des autocars de substitution, les vacances de la Toussaint n’étant pas épargnées. De plus, au moins trois trajets sont complètement annulés : le sens Paris-Briançon du 4 septembre, ainsi que les deux sens du samedi 8 novembre, une date pourtant propice à un départ en weekend prolongé grâce au pont du mardi 11 novembre.

Dans le détail, à ce stade, seul 17 % des trajets sont confirmés par train, 70 % par car, 12 % sont en attente et 1 % est supprimé.

D’après la SNCF, ces perturbations sont causées par des « travaux de maintenance de la voie dans le secteur de Livron-sur-Drôme » et des « travaux massifs sur l’infrastructure de l’axe Paris-Orléans-Limoges-Toulouse ».

Le train de nuit Paris-Briançon avait déjà été suspendu durant trois mois à l’automne 2024, puis avait connu des dérangements début 2025.

En juin dernier, les députées haut-alpines et deux de leurs collègues drômois avaient interpellé le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, pour réclamer la mise en œuvre d’un itinéraire de substitution en cas de travaux sur la ligne. Par exemple, une déviation via Grenoble et Veynes a déjà été utilisée par le passé, selon les parlementaires.

« Dans un contexte de transition écologique […], il est incompréhensible que des territoires comme les Hautes-Alpes et la Drôme, déjà enclavés, soient ainsi privés de toute alternative ferroviaire en semaine et en-dehors des pics touristiques », écrivent Marie-José Allemand, Paul Christophle, Marie Pochon et Valérie Rossi. Les quatre élus demandent « solennellement de reconsidérer cette programmation et d’engager dans les meilleurs délais une étude technique et financière pour mettre en œuvre un itinéraire de substitution par la ligne des Alpes ».