Justice et instances du foot, ensemble pour des matchs sans violence

Il est LE sport le plus pratiqué en France, et malgré ça, l'image négative du football se perpétue. Enrayer les violences, insultes et discriminations de pelouses et enceintes, lors des matchs amateurs, devient une priorité. Dans les Hautes-Alpes, le phénomène n’est pas omniprésent, pas inexistant non plus.

Mi-juin, une convention a donc été signée entre le District du football des Hautes-Alpes, l’Union des Arbitres du 05 (UNAF) et le parquet de Gap. Un partenariat qui tentera de résoudre une première difficulté : détecter plus facilement les incidents, mais également, les faire remonter plus rapidement à la justice. Florent Crouhy, le procureur de Gap  :

Une fiche de signalements, remplie à l'issue de chaque match, sera systématiquement envoyée au tribunal en cas de délits, même mineurs.

Si les incidents graves font d’ores et déjà l’objet d’une tolérance zéro au pénal, désormais, les auteurs de faits plus bénins ne passeront plus à travers les mailles du filet. Pour eux, pas de poursuite, mais du travail d’intérêt général.

Le TIG sera exécuté dans un club de football du 05, et inclura notamment une discussion avec un arbitre.

Les vingt-deux acteurs du jeu ne sont pas les seuls visés par cette convention.

Les violences venues des tribunes sont de plus en plus fréquentes, et parmi elles, celles des parents-supporters.

Cette alternative aux poursuites est réservée aux primo-délinquants, autrement dit, sans aucun casier judiciaire. Elle ne sera pas reconduite en cas de récidive, même pour des faits mineurs.

La reprise des championnats amateurs hauts-alpins est prévue le 4 septembre.