Embrun Man : moins d’inscrits, mais un export à l’étranger
Il est surnommé “Le Mythe“, en être finisher est considéré comme un exploit, le remporter vous assure le respect dans les parcs à vélo… Avez-vous votre dossard pour l’Embrun Man, lundi ?
Lors de cette 38ième édition, 850 amateurs et professionnels vont défier les 5000 mètres de dénivelé totaux. Au programme : deux tours du plan d’eau d’Embrun à la nage, 188 kms à vélo en passant notamment le col de l’Izoard, avant d’achever 42 kms de course à pied à travers Embrun et sa plaine. 850 acharnés donc, un nombre en berne par rapport aux années pré-Covid, dont le record a été atteint en 2018 avec 1500 challengers. Gérald Iacono, le président de l’épreuve, jette plusieurs explications :
Pourtant, pour la première fois depuis 2019, aucune restriction liée à la pandémie n’a été imposée, ce qui permet un retour au tracé traditionnel. Il avait dû être adapté pour éviter le croisement des triathlètes lors de la course à pied.
“Traditionnel“, c’est d’ailleurs le créneau sur lequel souhaite rester l’organisation.
Et de se justifier à nouveau sur la date, chaque 15 août, tant décriée par les commerçants embrunais…
En revanche, l’Embrun Man se développe en s’exportant à l’étranger, d’abord en Thaïlande dès 2023. Une opportunité sportive, touristique et économique :
D’autres destinations sont actuellement dans les tuyaux. En attendant, l’Embrun Man, l’original, partira ce lundi 15 août, à six heures du matin du plan d’eau. Premières arrivées attendues aux alentours de 15H30 chez les hommes, 17H chez les femmes.
L’organisation de l’Embrun Man recherche 6 bénévoles pour tirer des banderoles sur tout le secteur ce vendredi 12 août. Rendez-vous dans l’onglet “contact“ sur www.embrunman.com pour vous faire connaître.