IRM de l'hôpital de Briançon : meilleure prise en charge des patients et attractivité renforcée pour les praticiens

Depuis deux mois, l’hôpital de Briançon est équipé d’une IRM. Il aura fallu cinq ans pour mener à bien ce projet, qui est le résultat d’un partenariat public privé entre d’une part le centre hospitalier et d’autre part un groupement de 13 médecins radiologues libéraux.

Jusqu’à présent, les patients du nord des Hautes-Alpes nécessitant une IRM étaient orientés soit vers Gap, ou deux machines sont disponibles, soit vers Grenoble. Une IRM à Briançon est donc un progrès considérable dans l’offre de soins, comme l’indique Marie-Anne Ruder, la directrice du groupement hospitalier de territoire.

Dans ce contexte, la radiologue Soraya Zaïd, partie prenante du projet, ne cache pas son enthousiasme.

L’IRM est beaucoup utilisée pour des patients souffrant de maladies chroniques, mais aussi pour des semi-urgences, par exemple en traumatologie ou gynécologie. Elle est répond aussi à deux situations d’urgence : les AVC, accidents vasculaires cérébraux et les cas de compression médullaire.

L’IRM de Briançon reçoit une vingtaine de patients par jour, du lundi au vendredi. Et elle peut fonctionner en réseau et en complémentarité avec les deux machines du Chicas de Gap.

Et cette attractivité vaut pour les patients, mais aussi pour les praticiens, comme l’indique Marie-Anne Ruder.

Au plan financier, l’implantation de l’IRM représente un montant d’environ 1,5 million d’euros, dont la moitié pour l’acquisition de la machine et la moitié pour son installation.