Endométriose : vers une meilleure prise en charge dans les Hautes-Alpes

L’endométriose est une maladie féminine dont on entend parler de plus en plus. Cette affection est douloureuse, invalidante et encore largement méconnue, bien qu’elle touche environ 10 à 20 % des femmes. De plus, le délai de diagnostic est très long, en moyenne de 7 à 9 ans après les premiers symptômes, contraignant les patientes à une errance médicale.

Ce tableau noir pourrait s’éclaircir à l’avenir avec la mise en place d’une filière médicale spécialisée nommée Endosud. Le docteur Serboli, de l’hôpital de Briançon, en fait partie. Il définit ce qu’est l’endométriose.

L’endométriose est aussi la première cause d’infertilité féminine puisque 40 à 50 % des femmes infertiles en sont atteintes. Si plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer les causes de la maladie, la médecine sait traiter les symptômes.

Mais avant de pouvoir traiter, encore faut-il diagnostiquer. Le réseau Endosud, tout récemment créé, devrait faciliter les choses.

L’hôpital de Briançon fait partie du niveau 2 de ce dispositif. Le niveau 3 est constitué par des centres experts, notamment à Marseille.

La création de ce réseau régional va permettre de :

  • former les soignants à la prise en charge et à l’accompagnement des femmes souffrant d’endométriose
  • mettre en place des prises en charge pluridisciplinaires
  • créer un lien entre les médecins de ville et l’hôpital.