Etape de La Traversée des Hautes-Alpes en mobilité douce à Embrun © CDSA 05

À Embrun, une journée départementale « Sport et Handicap » pour faire connaître toutes les activités accessibles

Zumba, badminton, foot, rugby, hand, fitness… samedi 7 septembre, les Comités Départementaux Sport adapté et Handisport 05 organisent une journée au plan d’eau d’Embrun pour faire découvrir un large panel d’activités physiques.

L’événement s’adresse aux structures médico-sociales comme aux familles qui recherchent des clubs pouvant les accueillir autour de chez eux. À la tête du CDSA 05 [Comité Départemental Sport Adapté], Caroline Martz donne un aperçu du programme.

Cette journée a pour objectif de faire connaître aux sportifs toutes les activités qui sont possibles pour eux sur l’ensemble du département. Que ce soit pour les personnes en situation de handicaps moteur et sensorielle, ou de handicaps mental et psychique […].

À 16h15, en conclusion de cette journée est prévue la projection du film «  La traversée des Hautes-Alpes en mobilité douce », réalisé l’année dernière par le Comité Départemental.

C’est un projet qui a été réalisé au mois de juin avec une quarantaine de sportifs en situation de handicap. Ils sont partis de Briançon et sont allées jusqu’à Veynes en mobilité douce, avec des activités de vélo, kayak, paddle… et sur chaque lieu d’arrivée, il y avait aussi des activités fixes.

En matière d’inclusion dans la pratique du sport, le département des Hautes-Alpes est sur une bonne pente, assure Caroline Martz. En huit années d’exercice, la directrice du CDSA 05 a relevé une augmentation du nombre de clubs en capacité d’accueillir des membres en situation de handicap.

Ce qui a été compliqué au début, c’était de faire intégrer nos sportifs dans les clubs ordinaires. Parce que des fois ça inquiète un petit peu, ou parce que les personnes ne sont pas forcément formées. Donc des formations se sont ouvertes. Cette année, le Conseil Départemental a lancé une formation de « Club inclusif » où Handisport et nous-mêmes avons fait l’intervention pour sensibiliser les éducateurs et les clubs intéressés à nos publics.

Les structures médico-sociales identifient désormais bien le Comité Départemental, savent qu’il peut répondre à leurs attentes en termes d’inclusion et d’activités proposées. Reste maintenant à élargir le public touché.

Le plus compliqué, c’est de contacter le grand-public, ceux qui ne sont pas en structures. Souvent, ils ont essayé en club et ça ne s’est pas toujours bien passé. Nous on fait des sensibilisations, on accompagne ces sportifs et les clubs pour que l’intégration se passe bien.

Comme un clin d’œil à l’actualité, cette journée est organisée la veille de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. Des Jeux qui pour Caroline Martz prennent de mieux en mieux en compte la question de l’inclusion, même si la marge de progression est encore importante.

Je trouve que la médiatisation est de plus en plus importante. Il y a eu des efforts qui ont été faits. Maintenant, je trouve ça dommage que la cérémonie de clôture des jeux ordinaires se fasse avant la fin des Jeux Paralympiques. Ce qui pourrait être bienc’est d’avoir une continuité voire de mixer tous ensemble.On se rend compte aujourd’hui que les stades sont pleins au niveau du paralympique, c’est plutôt une bonne nouvelle. Donc finalement pourquoi on ne mélangerait pas tout le monde ?

Pour des Jeux vraiment inclusifs, un autre combat reste à mener, conclut Caroline Martz : l’inclusion des personnes en situation de handicaps mental et psychique, bien moins représentés que les handicaps moteur.

Le programme de la journée départementale « Sport et Handicap » du samedi 7 septembre est à retrouver ICI