Villa Montbrison : la maison de retraite de l’Argentière entre dans la modernité

Des chambres mieux équipées, un vaste espace de vie ouvert sur le jardin, et une chaufferie bois : les travaux menés pendant deux ans améliorent la vie des résidents et du personnel de l’établissement.

A l’origine, la villa Montbrison à l’Argentière était le logement de fonction du directeur de l’usine Péchiney. Après la fermeture du site industriel à la fin des années 1980, la maison de maître a été transformée en maison de retraite, à l’initiative de l’équipe municipale, emmenée par son jeune maire, Joël Giraud.

Après une phase de travaux, la bâtisse historique est alors dotée d’une extension : en 1991, elle dispose de 26 lits. Une deuxième extension est réalisée en 2006, portant la capacité d’accueil à 35 lits.

Une troisième extension a été réalisée tout récemment, entre 2021 et 2023. La capacité d’accueil reste inchangée, mais les travaux ont notamment porté sur l’aménagement des chambres existantes, qui sont désormais toutes des chambres individuelles.

Ecoutons Christine Portevin, présidente du conseil d’administration, et Nadège Kern, infirmière coordonnatrice.

Aujourd’hui, ce n’est plus possible d’avoir des chambres doubles : les résidents sont de plus en plus âgés, fragiles, désorientés, malades. On a maintenant des chambres adaptées, équipées de moteur, ce qui permet de travailler dans de bonnes conditions : on peut lever et asseoir le résident pour mieux l’accompagner dans les actes de la vie quotidienne.

Actuellement, 4 chambres sur 35 sont équipées de ce dispositif.

Ce qui frappe le visiteur qui arrive aujourd’hui à la villa Montbrison, c’est l’extension réalisée pour accueillir une pièce de vie vaste et lumineuse. Pour Antoine Ollagnier, le directeur délégué de l’établissement, et François Dufayard, l’architecte qui a conçu cet espace, c’est une réussite

Cet espace de vie faisait défaut à l’établissement. Il sert maintenant de salle de restauration et d’espace d’animation. Cet espace polyvalent est ouvert sur le jardin, qui a été réaménagé également. La salle est très agréable et l’extension est en prolongement du bâtiment existant, sans le heurter.

Et enfin, les travaux ont permis de modifier le mode de chauffage de la villa Montbrison, avec l’installation d’une chaufferie bois, dans un local extérieur dédié. L’ancienne chaudière au fioul, installée au sous-sol du bâtiment, pourra être utilisée en dépannage.

Le montant total des travaux s’est élevé à 2,9 millions d’euros, dont la moitié en autofinancement, via un emprunt contracté sur 25 ans.