Une classe haut-alpine choisie pour participer au prestigieux Prix Goncourt des lycéens
Après 3 candidatures infructueuses ces dernières années, le lycée Dominique Villars à Gap a enfin été désigné, en 2023, pour participer au Prix Goncourt des lycéens.
C’est la classe de 1ère G6, accompagnée par quatre professeures, qui est l’heureuse élue, aux côtés d’une cinquantaine d’autres en France, pour environ 2 000 élèves au total. Le Prix Goncourt des lycéens se base sur la même sélection que le Goncourt académique, soit 16 ouvrages dévoilés début septembre que les jeunes doivent lire en deux mois avant de se concerter pour désigner leur lauréat ou leur lauréate.
En ce mois d’octobre, l’heure est aux rencontres avec les auteurs et autrices. Pour les classes participantes de l’académie d’Aix-Marseille, rendez-vous était donné le 17 octobre à Aix-en-Provence.
Immersion avec les sons recueillis sur place par notre correspondante Julie Cottin.
Ça élargit mes lectures. Ces livres s’avèrent tout aussi intéressants que d’autres lectures que j’aurais pu faire. Et puis ça nous permet aussi d’avoir une voix, on a le droit de dire ce qui nous plaît ou pas dans les livres. C’est assez important.
Anastasia, en classe de 1ère G6 au lycée Dominique Villars à Gap
Après l’annonce du lauréat du Prix Goncourt académique début novembre, les élèves se réuniront dans le cadre de délibérations régionales réunissant des représentantes et représentants de chaque classe. Le délibéré national aura lieu à Rennes le 23 novembre prochain.
Le Prix Goncourt des lycéens est aujourd’hui l’un des plus prestigieux et des plus convoités en France, générant davantage de ventes que son jumeau académique. En 2022, c’est le roman « Beyrouth-sur-Seine », une réflexion sur la famille et l’immigration de Sabyl Ghoussoub, qui a remporté le trophée.
La sélection Goncourt 2023 :
- Mokhtar Amoudi, « Les conditions idéales » (Gallimard)
- Jean-Baptiste Andrea, « Veiller sur elle » (L’Iconoclaste)
- Dominique Barbéris, « Une façon d’aimer » (Gallimard)
- Vincent Delecroix, « Naufrage » (Gallimard)
- Cécile Desprairies, « La propagandiste » (Seuil)
- Émilie Frèche, « Les amants du Lutetia » (Albin Michel)
- Dorothée Janin, « La révolte des filles perdues » (Stock)
- Gaspard Koenig, « Humus » (L’Observatoire)
- Kevin Lambert, « Que notre joie demeure » (Le Nouvel Attila)
- Akira Mizubayashi, « Suite inoubliable » (Gallimard)
- Laure Murat, « Proust, roman familial » (Robert Laffont)
- Léonor de Récondo, « Le grand feu » (Grasset)
- Éric Reinhardt, Sarah, « Susanne et l’écrivain » (Gallimard)
- Antoine Sénanque, « Croix de cendre » (Grasset)
- Neige Sinno, « Triste tigre » (P.O.L)
- Jean-Philippe Toussaint, « L’échiquier » (Éditions de Minuit)