Un weekend festif et informatif contre des JO d’hiver dans les Alpes
Il est annoncé depuis plus d’un mois. Ce weekend se tient dans l’Embrunais un rassemblement en opposition à la candidature commune des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur aux jeux olympiques d’hiver 2030.
Les opposants, rassemblés au sein du collectif NO JO 2030, présentent un double argumentaire face à ce projet.
Tout d’abord, l’impact écologique. Les militants pointent le bilan carbone des transports et de la construction de nouvelles infrastructures, qu’elles soient sportives ou routières, avec notamment le prolongement envisagé de l’A51. Des travaux qui augmenteraient l’artificialisation des sols et la pression sur la ressource en eau.
Et ensuite, le coût d’un tel événement en infrastructures et en organisation, un investissement non prioritaire aux yeux de NO JO 2030. Sans compter que la procédure de candidature en elle-même est trop onéreuse, estime le collectif.
Ce vendredi, NO JO 2030 prévoit le montage d’un camp sur un lieu qui ne sera dévoilé qu’à midi via le fil Telegram « Que la montagne est rebelle » et sur la page Facebook « Non aux J.O. dans les Hautes-Alpes ». Rendez-vous à 9h30 sur le parking de covoiturage du rond-point des Orres à Baratier pour aider à l’installation si vous le souhaitez.
Le lendemain, samedi, les organisateurs appellent à un rassemblement à 10h place de la mairie d’Embrun pour le départ du rassemblement qui se veut à la fois festif et informatif.
Anna, du collectif NO JO 2030, explique la suite.
Des discussions qui se dérouleront en présence d’autres organisations. Saccage 2024, un collectif de Seine-Saint-Denis opposé aux jeux olympiques de Paris, le syndicat SUD, ATTAC, ou encore Tous Migrants pourraient en faire partie.
Outre ces temps d’échange, NO JO 2030 prévoit des temps récréatifs pour la suite de la journée de samedi : jeux, apéritifs et fête en soirée. Le tout placé sous le signe de la dérision comme c’était déjà le cas lors des précédentes mobilisations.