Lancement de la campagne de la CGT pour les élections syndicales de la fonction publique du 8 décembre 2022, devant l'Hôtel du Département à Gap, 19 octobre 2022

La CGT 05 en campagne pour les élections syndicales de la fonction publique

Mercredi 19 octobre, la CGT des Hautes-Alpes lançait de sa campagne pour les élections syndicales de la fonction publique du 8 décembre prochain autour d’un message : « Prenons soin des fonctionnaires pour qu’ils puissent prendre soin de nous ».

Tous les quatre ans, les fonctionnaires et contractuels de la fonction publique élisent leurs représentants syndicaux. À première vue ces élections pourraient ne concerner que les votants. Mais la CGT des Hautes-Alpes saisit cette opportunité pour promouvoir le service public et redorer l’image d’une catégorie de travailleurs victime de nombreux clichés. Alexandra Pourroy est porte-parole de la CGT des Hautes-Alpes.

La fonction publique a trois « versants » : les fonctions publiques d'État, Territoriale et Hospitalière, et le personnel de chaque structure élit ses représentants sur la base d’un programme. La CGT a commencé sa tournée dans les services pour les présenter, mais une partie est commune à tous les établissements.

Les élections syndicales dans la fonction publique sont bien plus suivies que dans le privé, avec 50 % de participation en 2018 selon les chiffres fournis par le Ministère de l’action et des comptes publics. À titre de comparaison, les élections syndicales des TPE de 2021 n’ont motivé que 5,5 % des salariés.

Pour autant, « cela n’est jamais assez » estime la porte-parole de la CGT. Cette camapgne grand public est donc l’occasion « d’inciter les gens à voter et à faire voter autour d’eux ». Une campagne qui pourrait aussi permettre de renforcer la « culture syndicale » des personnels. Car si en théorie des lois protégent les représentants d’une éventuelle discrimination liée à leur engagement, dans les faits, il leur faut parfois aller au tribunal administratif pour les faire respecter, assure Alexandra Pourroy. La protection par la loi est donc nécessaire mais pas suffisante, selon la porte-parole de la CGT.