« Je suis la bête »: immersion sensorielle au coeur de la forêt
Ce samedi (11/12), le théâtre la Passerelle à Gap reçoit « Je suis la bête », un spectacle d’une grande puissance plastique et poétique.
Sur scène, un corps et une voix dessinent, dans la quasi obscurité, les contours d’une forêt pour nous raconter le destin d’une enfant sauvage que l’on veut ramener chez les humains.
La metteuse en scène et comédienne Julie Delille s’est emparée du roman d’Anne Sibran, un texte à la fois âpre et poétique. Dans son adaptation pour la scène, elle a voulu s’adresser directement aux sens des spectateurs.
Côté lumière, Elsa Revol a créé une obscurité teintée de quelques lueurs froides, qui se déploiera en majesté sur le grand plateau de la Passerelle, selon Philippe Ariagno, le directeur du théâtre.
Conséquence de ce parti pris de l’obscurité, le public se concentre sur l’écoute et ouvre grand ses oreilles.
La création sonore d’Antoine Richard sera orchestrée par le régisseur Jérémy Oury, originaire d’Embrun.
Par ailleurs, la représentation gapençaise fera l’objet d’une audio-description à destination des personnes déficientes visuelles, en partenariat avec l’association Alpes Regard.
« Je suis la bête », c’est samedi à 20h30 à la Passerelle à Gap. Le spectacle sera précédé à 19h d’un apéro musical proposé par les disquaires Karim et Ingrid, et suivi par une rencontre Tchin avec Julie Delille et son équipe.