Tous solidaires pour le train

Défendre le train en occupant des ronds-points routiers : la démarche peut paraître insolite, mais elle a été mise en œuvre avec succès ce matin.

C’est l’avenir de la ligne ferroviaire Gap-Grenoble qui était le sujet des manifestations, établies sur plusieurs ronds-points des Hautes-Alpes et de l’Isère.

Mais plus largement, c’est la desserte ferroviaire des Hautes-Alpes qui inquiète. Daniel Fauré s’est rendu pour la Ram au rond-point de Guillestre. Grâce à lui, nous avons pu recueillir les propos de plusieurs élus.

Ecoutons en premier lieu Bernard Leterrier, le maire de Guillestre.

La ligne Gap-Grenoble pourrait en effet servir pour la circulation du train de nuit pendant la durée des travaux programmés sur la ligne Gap-Valence.

Encore faut-il que la ligne Gap-Grenoble soit elle-même rénovée. Et pour cela, il faut boucler le tour de table financier. L’État se fait tirer l’oreille, mais le département est prêt à faire un effort, par solidarité, comme l’indique Marcel Cannat, l’élu en charge des infra-structures.

Le département est donc prêt à prendre sa part financière pour ces travaux de la ligne Gap-Grenoble. Quant à la Région Paca, elle est déjà engagée financièrement et compte bien poursuivre les négociations avec l’État. Ecoutons Chantal Eyméoud, conseillère régionale. Elle était également présente au rond-point de Guillestre ce samedi matin.

Et le train c’est aussi une alternative écologiquement indispensable au transport routier, comme l’indique Marc Viossat, conseiller départemental en charge de l’environnement.

Espérons maintenant que ce beau mouvement de solidarité sera entendu et suivi d’effets.