Pourquoi Jean-Marc Governatori est candidat à l’élection présidentielle
Vendredi 21 janvier 2022, Jean-Marc Governatori a créé la surprise en annonçant sa candidature à l’élection présidentielle. Ce chef d’entreprise membre du mouvement de l’« Ecologie au centre » avait saisi la justice pour participer à la primaire écologiste alors qu’il en était exclu. Finalement largement battu au premier tour avec 2,5 % des voix, Jean-Marc Governatori ne tiendra finalement pas compte des résultats de la primaire dont il conteste les scores.
Sur le plan de la lutte contre le réchauffement climatique, son programme pour les élections régionales en PACA avait reçu la meilleure note du Réseau Action Climat, qui avait évalué les programmes de chaque candidat. Aujourd’hui Jean-Marc Governatori présente un programme national qui repose avant tout sur l’autonomie.
Au-delà de la réduction de la consommation des biens matériels, le candidat à l’élection présidentiel veut aussi réduire autant que possible la part du nucléaire dans le mix énergétique français. Il pointe toutefois qu’aucune source d’énergie, même renouvelable, n’est parfaite. La solution passe donc par une diminution de la consommation énergétique selon Jean-Marc Governatori.
En matière de mobilité – l’un des plus gros chantiers pour atteindre la neutralité carbone, l’approche de Jean-Marc Governatori est comparable à celle de l’association Négawatt, pour qui la problématique de l’énergie qui propulse les véhicules est la dernière à résoudre après celles de la sobriété et de l’efficacité.
Parmi les personnalités qui l’ont influencé, l’écologiste au centre cite le philosophe Cornelius Castoriadis, qui lui a inspiré la thématique de l’autonomie, et l’agronome René Dumont, premier candidat écologiste à l’élection présidentielle.
Jean-Marc Governatori ne se fait toutefois pas d’illusion sur sa candidature et juge « improbable » le fait de recueillir les 500 parrainages. Sa candidature est donc plus une façon pour lui de représenter sur les prochaines semaines un électorat qu’aucun candidat écologiste actuel ne séduit, pour, in fine, peser dans le résultat de l’élection.