Nouveaux déboires pour Navya, constructeur de la navette autonome Néa de Gap
La navette Néa à Gap, vous vous en souvenez ?
Probablement pas : le véhicule autonome était tombé en panne quelques heures après sa mise en service en septembre 2021. Et n’a pas refait surface depuis.
S’il existait déjà peu d’espoir de voir la navette électrique et sans chauffeur circuler à nouveau dans les rues gapençaises, cette perspective s’éloigne de plus en plus. Le constructeur, Navya, a en effet été placé en redressement judiciaire le 2 février dernier.
La start-up, née en 2014 à Villeurbanne et pionnière de son domaine, compte 280 salariés et a mis en circulation 200 exemplaires de son véhicule dans 25 pays différents. Elle fait désormais face à d’importants soucis financiers, qui seraient dû à trop de précipitation dans le développement technique et dans son introduction en bourse. L’audience pour examiner les offres des potentiels repreneurs s’est déroulée hier, mardi, au tribunal de commerce de Lyon.
Pour rappel, la navette acquise par la ville de Gap avait coûté 327 000 €, auxquels s’étaient ajoutés 80 000 € de frais de signalisation, ces deux volets ayant été intégralement financés par l’Union Européenne. L’agglomération devait supporter les 48 000 € de frais de fonctionnement annuels.