« Et le cœur fume encore » : fresque théâtrale et kaléidoscopique sur la guerre d’Algérie
Le spectacle sera donné sur la scène de la Passerelle à Gap ce vendredi (01/04). A l’origine de cette proposition, Alice Carré et Margaux Eskenazi. Les deux metteuses en scène ont conçu cette pièce comme une traversée polyphonique documentaire et poétique. Hélène Desrues, du théâtre la Passerelle, précise cette démarche.
La scénographie organise le plateau en plusieurs espaces de jeu, découpés par des voilages, et donne ainsi à voir une suite de tableaux, esquissant un portrait de groupe éclaté, qui va et vient, de 1954 à nos jours.
Cette fresque aux résonances contemporaines passe du récit au jeu, du réel à la fiction, de la poésie à l’histoire, convoquant au passage la littérature comme un art de combat. Le titre du spectacle, « Et le cœur fume encore », est d’ailleurs tiré d’un poème de Kateb Yacine.
La représentation, c’est vendredi à 20h30 à la Passerelle à Gap. Elle sera précédée par un apéro musical dès 19h.
Et pour mieux comprendre la mécanique de création de ce spectacle, Malek Lamraoui, l’un des comédiens, animera ce week-end un stage sur le thème de l’improvisation théâtrale à partir de matériaux historiques tels que extraits de procès, récits mémoriels et écrits poétiques.