À Saint-Véran, une réhabilitation du presbytère et des déménagements pour créer du logement

Bingo pour la commune de Saint-Véran. Le presbytère de son église a été tiré au sort par le loto du patrimoine. Une source de financement bienvenue pour la municipalité, qui compte profiter de travaux de réhabilitation qui se faisaient attendre, pour pérenniser l’édifice et rénover l’intérieur. Et créer du logement par la même occasion.

Le presbytère a été bâti à la fin du 17ème siècle, suite à la reconstruction de l’église. Il accueillait auparavant le curé dans un logement aujourd’hui à l’abandon et vétuste. Visite de chantier avec Bernard Sarlin, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine.

[Le presbytère] comporte une toiture en lauze, une galerie extérieure en bois qui est caractéristique de l’architecture locale […]. Les travaux de réhabilitation consisteront en l’assainissement du bâtiment, le traitement de la mérule, la rénovation de la toiture et la reprise de l’enduit extérieur ainsi que la restauration d’un escalier en pierre et le remplacement de menuiseries extérieures.

Ce rafraîchissement de l’intérieur du presbytère s’insère dans une opération plus globale et un jeu de chaise musicale entre plusieurs bâtiments. Objectif : créer du logement et installer des services de la commune dans de nouveaux locaux, détaille le maire de Saint-Véran Mathieu Antoine.

Il y a deux ans on a acheté une maison en plein centre du village avec un projet de tiers-lieu. C’est un peu reconquérir ce centre-village en réhabilitant le presbytère pour pouvoir y installer la mairie dans des conditions plus confortables qu’elle ne l’est aujourd’hui, et retransférer la bibliothèque qui est en bas du village. Avec les locaux de l’ancienne mairie et de l’ancienne bibliothèque on créera du logement, ce qui est absolument nécessaire pour accueillir de nouveaux habitants.

Les travaux, qui doivent débuter dans les prochains jours se poursuivront jusqu’à l’automne prochain et s’articuleront en deux phases : le curage, le déblaiement et la création d’ouvertures, puis à partir du printemps, l’aménagement des intérieurs.

Le coût global de l’opération est de 556 000€ cofinancés par l’Etat, la Région – qui doit encore confirmer son soutien au mois d’octobre, le Département, le Loto du patrimoine et la Commune. Le loto du patrimoine est complété par une souscription lancée par la Fondation du Patrimoine.